September 4, 2003
Guy Riba,
représentant Marion Guillou, directrice générale de l’INRA
(Institut National de la Recherche Agronomique), Michel
Brunet, président de l’ASTREDHOR
(Association nationale des structures d’expérimentation et de
démonstration en horticulture), Michel Gourdain,
président de la FNPHP
(Fédération Nationale des Producteurs de l’Horticulture et des
Pépinières) et François Colson, directeur de l’INH
(Institut National d’Horticulture) ont signé le 4 septembre 2003
une convention cadre.
Cette signature traduit une volonté de développer
des relations plus étroites entre les acteurs de la
recherche, de l’expérimentation, de l’enseignement supérieur et
de la production horticoles, pour prendre en compte plus
efficacement la demande professionnelle dans l’orientation des
programmes de recherche et de formation, renforcer les synergies
entre les laboratoires de recherche et les stations
expérimentales et faciliter l’accès aux résultats.
Les partenariats seront renforcés dans les
domaines suivants :
- l’amélioration de la qualité et de la diversité des produits
de l’horticulture
- la préservation de l’environnement
- l’économie des filières.
Dans le cadre de cette convention, un premier
contrat particulier d’application a également été signé entre
l’INRA d’Angers, l’INH et l’ASTREDHOR relatif à la
collaboration documentaire. Il est prévu la réalisation d’un
annuaire des compétences recensant les personnes et laboratoires
travaillant dans les domaines de la recherche, de
l’expérimentation, de l’enseignement et de la formation
horticoles en France.
Quelques thèmes de collaboration entre les
organismes signataires de la convention
- La tenue en vase des fleurs et feuillages coupés (ASTREDHOR
- INRA/URIH) : des tests de tenue en vase des nouvelles
obtentions sont régulièrement réalisés par l’ASTREDHOR selon un
protocole mis au point par l’INRA. L’horticulteur, lorsqu’il
renouvelle ses plantations, peut ainsi disposer d’éléments de
décision précis pour réaliser son choix de variétés.
- Le pilotage de l’irrigation à partir de
l’état hydrique du substrat (ASTREDHOR – INRA.INH/SAGAH) :
la méthode mise au point est d’ores et déjà en développement en
pépinière et les recherches se poursuivent pour son adaptation
aux cultures de jeunes plants.
- La recherche de nouveaux substrats en
culture de fleurs coupées (ASTREDHOR – INRA.INH/SAGAH) :
l’étude de substrats à base de fibres de lin fait actuellement
l’objet d’une collaboration de recherche qui implique également
le Ctifl et qui est soutenue par l’ACTA. Il s‘agit ici de
trouver des alternatives aux substrats aujourd’hui communément
utilisés en cultures de fleurs coupées (perlite, laine de roche)
et qui posent des problèmes de d’élimination.
- La fatigue des sols (ASTREDHOR –
INRA/Avignon et Nancy) : ce phénomène, qui touche les
pépinières fruitières et forestières, se traduit par une baisse
de vigueur des plants et oblige le producteur à changer
fréquemment de parcelles. Les causes en sont recherchées dans le
cadre d’un partenariat entre l’ASTREDHOR, l’INRA d’Avignon et de
Nancy, le laboratoire national de la protection des végétaux
d’Orléans et le CEP (centre d’expérimentation pour la
pépinière).
- La qualité sanitaire des jeunes plants
horticoles (ASTREDHOR – INRA – FNPHP - Services de la protection
des Végétaux) : il s’agit d’avoir une meilleure connaissance
des pathogènes des différentes espèces ornementales, un
recensement des compétences nationales en matière
d’identification de pathogènes, une harmonisation des techniques
d’analyse ainsi que des préconisations de procédures simples
pour les entreprises horticoles.
- Prospective de la filière pépinière
française (FNPHP – INH) : il s’agit d’une analyse
technico-économique des perspectives d’évolution de la filière
française de la pépinière ornementale dans le contexte européen.
- La qualité des plantes en pot (ASTREDHOR –
INRA.INH/SAGAH) : il s’agit d’identifier l’impact des
conditions de distribution sur la qualité des plantes et
d’améliorer les facteurs clés ; on cherche aussi à élaborer des
modèles de distribution pour, à terme, tester les nouvelles
obtentions au regard de leur résistance au transport et à la
distribution (ce programme est terminé).
- Le recyclage en culture de fleurs coupées
(ASTREDHOR-INRA/URIH) : le recyclage s’inscrit dans une
démarche de production respectueuse de l’environnement. Dans le
domaine de la fleur coupée, il s’agit de maîtriser
l’alimentation hydrique et minérale des plantes mais aussi de
limiter les risques sanitaires liés au recyclage de l’eau (ce
programme est terminé). |