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Maroc: La société nationale de commercialisation des semences intervient pour stabiliser le marché des semences

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Rabat, Morocco
November 30, 2007

Source: Aujourd’hui Le Maroc
Original: http://www.aujourdhui.ma/economie-details58375.html

Inscrite sur la liste des privatisables en 1989, puis retirée de cette même liste, Sonacos est de nouveau privatisable. L’entreprise gère actuellement une situation de tension sur le marché.

Lever 200.000 quintaux de semences de blé certifiées, les conditionner et les mettre sur le marché en temps record. C’est l’exercice auquel s’est livrée la société nationale de commercialisation des semences (Sonacos). L’opération se fait en quatre tranches de 50.000 quintaux et la société en est à la troisième. Mais pour en arriver à ce point il a fallu battre tous les records bureaucratiques.

«Après que le ministre ait donné des instructions pour trouver une solution à la situation de tension que connaissait le marché, une commission mixte s’est réunie et un arrêté interministériel a été émis en 72 heures», commente Mokhtar Bouânani président du directoire de Sonacos.

Pour cela, il fallait débloquer une enveloppe de 80 millions DH, identifier des opérateurs produisant des semences de bonne qualité et préparer les moyens de conditionnement. La décision a été prise par Aziz Akhannouch ministre de l’Agriculture, le 7 novembre, le 10 novembre Sonacos a déjà commencé à alimenter la région de Fès. Les autres régions ont suivi. L’objectif de l’opération étant d’abord d’alimenter correctement le marché, faire pression sur les prix pour les faire revenir à un niveau acceptable et juguler la spéculation.

Pour l’heure, Sonacos ayant décidé de commercialiser ses semences à 320 DH le quintal, les autres opérateurs ont commencé à s’aligner sur ses prix. Le quintal qui était négocié à 600 DH est tombé à moins de 450 DH voire 400. Pour éviter toute velléité spéculative, la société a opté pour une politique de zonage.

«Nous ne pouvions pas procéder à une commercialisation à guichet ouvert, cela conduirait infailliblement à la spéculation. Nous ne pouvions pas non plus instaurer un système de quota, ce serait pénaliser les agriculteurs, les petits plus particulièrement. Nous avons donc laissé le choix aux régions de chiffrer leurs propres besoins en semences et les commercialiser en tenant compte de leur connaissance du terrain», explique M.Bouânani.

Selon le responsable de la Sonacos, le marché est actuellement approvisionné convenablement.

«De toutes les manières, les grands agriculteurs se sont approvisionnés dès le mois de septembre. Actuellement, nous faisons face à des faibles demandes, 2 ou 3 quintaux par agriculteur en moyenne», ajoute M.Bouânani.

L’opération résume en somme le champ d’intervention de la société. Sonacos qui a été inscrite cette année sur la liste des entreprises publiques privatisables, elle l’a été pour la première fois en 1989 puis retirée de cette liste, a une mission publique et intervient en trois niveaux.

Il s’agit de la régulation du marché de l’approvisionnement de toutes les régions au même prix et de la constitution d’un stock de sécurité. Sonacos s’accapare aujourd’hui 98% des parts de marché des semences de blé, 100% de la betterave sucrière et 30% des pommes de terres, elle réalise un chiffre d’affaires de 500 millions DH et dégage un bénéfice de 2 à 30 millions DH.

Des performances qui pourraient jouer en défaveur du dossier de la privatisation de la société estime un opérateur dans le secteur.

« Nous ne cherchons pas à faire des bénéfices, notre mission relève du service public », tranche M.Bouânani.

La décision de s privatisation et été prise et voté en commission au Parlement.

Par : Tahar Abou El Farah, Aujourd’hui Le Maroc

 

 

 

 

 

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