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Limagrain lance un cri d’alarme à l’intention des pouvoirs publics sur le déclin des biotechnologies végétales en France et en Europe

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Aubiat, France
July 2, 2007

Après une nouvelle destruction d’essais OGM à Malintrat et celle d’une culture conventionnelle à Bergonne dans le Puy-de-Dôme, Limagrain, le 4ème semencier mondial, basé en Auvergne, se mobilise pour rappeler l’importance de l’agriculture et de l’agroalimentaire, 1er secteur économique en France. La coopérative s’inquiète fortement de l’avenir du secteur et du retard criant que prend la France et l’Europe en matière de recherche en biotechnologies végétales.

A la veille du un « Grenelle de l’environnement », Daniel Chéron, Directeur général de Limagrain, a indiqué cet après-midi, dans une conférence de presse à Aubiat (63), son inquiétude à poursuivre dans ces conditions une recherche en France : « On s’interroge très sérieusement sur la poursuite de nos essais en France alors que nous sommes le dernier acteur privé avec Biogemma à faire de la recherche en biotechnologies végétales dans l’hexagone. On ne serait pas une coopérative, on ne se poserait pas cette question ! Limagrain prendra sa décision après le Grenelle.»… « Ces destructions d’essais n’empêcheront pas Limagrain d’avancer en dehors du territoire national. Dans dix ans, le nombre de nos chercheurs sera multiplié par deux pour atteindre 2600, mais 80 % d’entre eux seront sans doute à l’étranger contre 40% actuellement. Autant de croissance qui ne se fera pas ici en France ! », a insisté Daniel Chéron. Et de rajouter, il faut que : « le volet économique soit partie intégrante de la réflexion du Grenelle. Les pouvoirs publics doivent mesurer l’importance des enjeux et définir un cadre clair afin que les agriculteurs puissent travailler sereinement. On doit aussi empêcher ceux qui veulent nous détruire de pouvoir agir.».

C’est de la compétitivité de la recherche et de l’avenir de l’agriculture française dont il est question aujourd’hui.

Où bien la France s’inscrit dans une dynamique de performance économique, territoriale et écologique de son agriculture. Elle doit alors donner à ses chercheurs, publics ou privés, le cadre et les moyens nécessaires pour continuer à produire les connaissances et les outils indispensables. L’agriculture pourra ainsi relever les immenses défis du 21ème siècle, alimentaires et non alimentaires.

Où bien la France persiste à tourner le dos aux biotechnologies végétales et aux OGM. Elle doit avoir conscience qu’elle s’inscrirait définitivement dans une logique de dépendance technologique. Cela conduirait au déclin de son agriculture et de ses industries agroalimentaires, lesquelles, rappelons-le, sont le premier secteur économique (15% du PIB) et dégagent un excédent commercial.

Limagrain, 1er semencier européen et 4ème mondial, qui, avec ses partenaires au sein de Biogemma, rassemble l’essentiel des moyens privés de recherche en amélioration des plantes, a pris acte avec satisfaction du retour de l’agriculture et de la recherche au sein des priorités stratégiques définies par le Gouvernement.

Limagrain, qui s’est toujours inscrit dans cette perspective de véritable développement durable (économie- territoire – environnement) de l’agriculture et de l’agro alimentaire français, demande aujourd’hui aux pouvoirs publics :

  1. d’assurer le respect du travail des chercheurs en mettant fin à la dictature d’une minorité agissante qui se croit au dessus des lois,
  2. de saisir l’opportunité du « Grenelle de l’environnement » pour entendre ceux qui, via les biotechnologies végétales, oeuvrent pour offrir aux agriculteurs et aux filières agro industrielles des solutions de performance durable, 
  3. et d’inscrire le financement des biotechnologies et de la génomique végétale au rang des priorités de financement de la recherche nationale et européenne.

Rappelons que des faucheurs ont détruit deux parcelles de maïs dans la nuit du 29 au 30 juin :

- Sur la commune de Malintrat (63), destruction de deux essais de maïs OGM conduits par la société Biogemma sur une surface totale de 5000m2. Il s’agit d’un essai « tolérance à la sécheresse », destiné à valider l’efficacité d’un gène issu du sorgho pour conférer au maïs des aptitudes à mieux utiliser l’eau et d’un essai « précocité de floraison » destiné à valider le rôle de gènes du maïs dans le déterminisme de sa floraison.

- Sur la commune de Bergonne (63), sur une surface de 2500m2, destruction d’une parcelle de multiplication d’une lignée conventionnelle. Il s’agit d’une des nombreuses parcelles isolées destinées à la production de semences de base, étape indispensable à la production de semences commerciales.

 

 

 

 

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