Switzerland
May 30, 2007
Source:
Schweizerischer Nationalfonds zur
Foerderung der wissenschaftlichen Forschung
Start des Nationalen Forschungsprogramms zu Nutzen und
Risiken von gentechnisch veränderten Pflanzen
Der Schweizerische Nationalfonds hat im Nationalen
Forschungsprogramm «Nutzen und Risiken der Freisetzung
gentechnisch veränderter Pflanzen» 27 Projekte bewilligt, die
ein breites Spektrum von Forschungsfragen untersuchen. Erforscht
werden nicht nur biologische sondern auch wirtschaftliche,
rechtliche und ethische Aspekte von GVP.
Gentechnisch veränderte Pflanzen (GVP) bieten eine Fülle von
Möglichkeiten, die durch herkömmliche Züchtung nicht erreicht
werden können. Obschon GVP in vielen Teilen der Welt bereits
kommerziell genutzt werden und der heutige Wissensstand über
Nutzen und Risiken von GVP beträchtlich ist, sind viele Aspekte
noch nicht geklärt. Dazu gehört beispielsweise die Frage der
Koexistenz des Pflanzenanbaus mit und ohne Gentechnik in den
kleinparzelligen Strukturen der Schweizer Landwirtschaft. Zudem
ist der Nutzen von GVP für die Schweiz umstritten, und es
bestehen Bedenken wegen möglicher Risiken für die Umwelt.
Um solche Wissenslücken zu schliessen und wissenschaftliche
Grundlagen für die politische Diskussion zu erhalten, hat der
Bundesrat am 2. Dezember 2005 den Schweizerischen Nationalfonds
(SNF) beauftragt, das Nationale Forschungsprogramm «Nutzen und
Risiken der Freisetzung gentechnisch veränderter Pflanzen» (NFP
59) mit einem Kreditrahmen von 12 Millionen Franken
durchzuführen.
Das NFP 59 hat drei Hauptziele. Es soll:
- Anwendungsmöglichkeiten
von GVP erkunden, die mit den Zielen der Schweizer
Landwirtschafts- und Umweltpolitik vereinbar sind,
- den gegenwärtigen
rechtlichen und administrativen Rahmen für GVP sowie die
damit verknüpfte Risikobewertung, das Risikomanagement und
die Entscheidungsprozesse beurteilen,
- Verfahrensstandards für
das Monitoring von GVP entwickeln, die den Schweizer
Verhältnissen angepasst sind.
Nach der Konstitution der
Leitungsgruppe durch den SNF-Forschungsrat und der Bewilligung
des Ausführungsplans durch das Eidgenössische Departement des
Innern wurde das Programm im Juni 2006 ausgeschrieben. Die
eingegangenen Forschungsgesuche wurden in einem zweistufigen
Verfahren unter Einbezug renommierter internationaler
Expertinnen und Experten evaluiert. Aus ursprünglich 92
eingereichten Projektskizzen wurden 27 Projekte definitiv
bewilligt. Wichtige Auswahlkriterien waren neben der
wissenschaftlichen Qualität auch die Relevanz der Projekte für
die Schweiz und die ausgewogene Zusammensetzung des gesamten
Forschungsprogramms.
Das Programm hat drei Themenschwerpunkte:
1.
Pflanzenbiotechnologie und Umwelt
In diesem Bereich werden 17 Gesuche mit insgesamt 5,9
Millionen Franken gefördert. Die Projekte beschäftigen
sich mit Fragen der Bodenökologie (6 Projekte), der
Biodiversität sowie dem Genfluss von GVP auf
Wildpflanzen (3 Projekte), der Auswirkungen auf
Nicht-Zielorganismen (3 Projekte), der Pflanzenresistenz
gegen Krankheiten (2 Projekte), einer auf Algen
basierenden Impfung für Fische (1 Projekt) und der
Koexistenz (1 Projekt). Acht dieser Projekte haben sich
zusammengeschlossen, um ihre Fragestellungen
(Pflanzenresistenz und verschiedene Umweltrisiken) in
zwei Feldversuchen mit transgenem Weizen in Zürich und
in Pully bei Lausanne zu untersuchen. Ein zusätzliches
Projekt widmet sich dem Management dieses Feldversuchs.
Die Verantwortlichen der Feldversuche haben parallel zu
den Forschungsgesuchen beim NFP 59 entsprechende
Freisetzungsgesuche beim Bundesamt für Umwelt (BAFU)
eingereicht, wie es im Ausführungsplan des NFP 59
verlangt worden war. Die beiden Verfahren sind
voneinander unabhängig; das BAFU hat die Gesuche am 15.
Mai publiziert und wird sie in den nächsten Monaten
beurteilen (siehe www.umwelt.schweiz.ch).
2. Politische, soziale und ökonomische Aspekte
Sieben Projekte mit einem Förderbetrag von insgesamt
knapp 2 Millionen Franken befassen sich mit Fragen der
Koexistenz (2 Projekte), den Konsumenten und anderen
Interessenvertretern (3 Projekte), der Bildung (1
Projekt) und der Ethik (1 Projekt).
3. Risikobewertung, Risikomanagement und
Entscheidungsprozesse
Drei Projekte befassen sich schliesslich mit
Risikoindikatoren (2 Projekte) und Entscheidungsprozesse
(1 Projekt) und erhalten dafür insgesamt rund 582'000
Franken.
Die Forschungsarbeiten werden von
Forschenden verschiedener Schweizer Universitäten, der ETH
Zürich, der Forschungsanstalten Agroscope Reckenholz-Tänikon und
Agroscope Changins-Wädenswil, des Forschungsinstituts für
biologischen Landbau und selbstständiger Beratungsbüros
durchgeführt.
Das NFP 59 dauert vier Jahre. Der Abschluss ist auf Frühling
2011 geplant. Wesentliche Zwischenergebnisse sollen aber schon
bis Ende 2009 vorliegen, damit das Programm wissenschaftliche
Grundlagen für die Diskussion um eine allfällige Weiterführung
des GVO-Moratoriums in der Schweizer Landwirtschaft beitragen
kann.
Detaillierte Liste der bewilligten Projekte mit
Zusammenfassungen:
http://www.snf.ch/SiteCollectionDocuments/NFP59_rapports_d.pdf
Weitere Informationen:
www.snf.ch/NFP/NFP59/
Programme sur l’utilité et les risques des plantes génétiquement
modifiées
Source: Fond National Suisse de la
Recherche Scientifique
Le Programme national de recherche sur l’utilité et les risques
des plantes génétiquement modifiées est lancé
Le Fonds national suisse financera 27 projets dans le cadre du
Programme national de recherche «Utilité et risques de la
dissémination de plantes génétiquement modifiées». Les projets
couvrent un large spectre de sujets et étudieront ces plantes
autant d’un point de vue biologique que dans des perspectives
économiques, juridiques et éthiques.
Les plantes génétiquement modifiées (PGM) offrent de nombreuses
possibilités ne pouvant être atteintes par les techniques de
reproduction traditionnelle. Les PGM sont déjà commercialisées
dans plusieurs parties du monde et les connaissances actuelles
quant à leur utilité et leurs risques sont vastes. Mais de
nombreux aspects n’ont pas encore été clarifiés, et en
particulier la question de la coexistence de cultures
génétiquement modifiées et cultures non modifiées sur des
parcelles de petite taille, typiques de l’agriculture
helvétique. Par ailleurs, l’utilité des PGM pour l’agriculture
suisse est contestée et des réserves ont été exprimées sur les
risques éventuels pour l’environnement.
En vue de combler ces lacunes et fournir des bases scientifiques
pour la discussion politique, le Conseil fédéral a chargé le 2
décembre 2005 le Fonds national suisse (FNS) de réaliser le
Programme national de recherche «Utilité et risques de la
dissémination de plantes génétiquement modifiées» (PNR 59) avec
un crédit-cadre de 12 millions de francs.
Le PNR 59 poursuit trois objectifs principaux:
- examiner les
possibilités d’applications des PGM compatibles avec les
buts de la politique agricole et environnementale
suisses
- évaluer le cadre légal
et administratif actuel pour les PGM, ainsi que certains
aspects s’y rapportant, tels que l’estimation et la
gestion des risques et les processus de décision
- développer des
standards de monitoring des PGM adaptés aux conditions
suisses.
Après la constitution du Comité de
direction par le Conseil national de la recherche du FNS et
l’accord donné par le Département fédéral de l’intérieur à son
plan d’exécution, le PNR a pu être mis au concours en juin 2006.
Les requêtes de recherche reçues ont été évaluées via une
procédure en deux temps et faisant appel à des experts
internationaux de renom. Sur 92 esquisses reçues, 23 projets de
recherche ont été acceptés définitivement. La qualité
scientifique, mais aussi l’importance du projet pour la Suisse
et une composition équilibrée du PNR dans son ensemble ont été
les principaux critères de sélection.
Le programme s’articule autour de trois axes principaux:
1.
Biotechnologie végétale et environnement
Dans ce domaine, 17 projets seront financés à
hauteur de 5,9 millions de francs. Les projets
abordent des questions liées à l’écologie des sols
(6 projets), à la biodiversité et au transfert de
gènes des PGM vers les plantes sauvages (3 projets),
aux répercussions sur les organismes non visés mis
en contact avec des PGM (3 projets), à la résistance
des végétaux à certaines maladies (2 projets), à un
vaccin pour les poissons basé sur les algues (1
projet) ainsi qu’à la coexistence (1 projet). Parmi
ces projets, huit se sont associés pour étudier la
résistance des végétaux et différents risques
environnementaux dans le cadre de deux essais en
plein champ avec du blé transgénique situés à Zurich
et à Pully (VD). Un autre projet se consacre à la
gestion de cet essai. Comme l’exigeait le plan
d’exécution du PNR 59, les responsables de ces
projets ont déposé, en parallèle à leur requête pour
le PNR 59, une demande d’autorisation de
dissémination en plein champ auprès de l’Office
fédéral de l’environnement (OFEV). Les deux
procédures sont indépendantes l’une de l’autre; la
demande d’autorisation auprès de l’OFEV a été
publiée le 15 mai et sera évaluée ces prochains mois
(voir site web de l’OFEV).
2. Aspects politiques, sociaux et économiques
Sept projets financés à hauteur de près de 2
millions se pencheront sur les questions touchant à
la coexistence (2 projets), aux consommateurs et aux
représentants de groupes d’intérêt (3 projets), à la
formation (1 projet) et à l’éthique (1 projet).
3. Evaluation des risques, gestion des risques et
processus de décision
Trois projets abordent les indicateurs de risque (2
projets) et les processus de décision (1 projet).
Ils sont financés à hauteur de 582'000 francs.
Les travaux de recherche seront
menés par des scientifiques de diverses universités suisses, de
l’EPF de Zurich, des stations de recherche Agroscope
Reckenholz-Tänikon et Agroscope Changins-Wädenswil, de
l’Institut de recherche sur l’agriculture biologique, ainsi que
de bureaux de conseil indépendants.
Le PNR 59 durera quatre ans et devrait s’achever au printemps
2011. Mais d’importants résultats intermédiaires seront
probablement disponibles fin 2009 de façon à ce que le PNR 59
puisse, en fournissant des bases scientifiques, contribuer à la
discussion politique sur l’éventuelle poursuite du moratoire sur
les PGM dans l’agriculture suisse.
Liste détaillée des projets accordés avec leur résumé sous :
http://www.snf.ch/SiteCollectionDocuments/NFP59_rapports_d.pdf
Informations:
www.snf.ch/NFP/NFP59/ |
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