Paris, France
January 8, 2008
Sources:
GNIS : Groupement national
interprofessionel des semences et des plants
OLEOSEM :
Association de l'industrie des semences de plantes oléagineuses
SEPROMA : Chambre syndicale des entreprises françaises de
semences de maïs
UIPP : Union des industries de la
protection des plantes
Suite aux dernières déclarations
sur les OGM, les professionnels des semences et de la protection
des plantes dénoncent le manque de courage politique.
Les professionnels des semences et de la protection des plantes
ne sont pas dupes des propos tenus. Il est évident que depuis le
Grenelle de l’Environnement, le pouvoir politique en place, qui
vogue, force est de constater, au gré de l’opinion anti-OGM,
cherche le moindre prétexte pour geler la culture des maïs
biotechnologiques en France.
Sur quelles bases scientifiques nouvelles, les doutes sérieux
relatifs aux maïs OGM cultivés en France qui devraient justifier
l’invocation de la clause de sauvegarde, vont-ils être fondés ?
La question mérite vraiment d’être posée.
En effet, les autorités en charge de l’évaluation des risques en
France (Afssa) et en Europe (AESA) ont conclu à l’absence de
risques sanitaire et environnemental pour les maïs génétiquement
modifiés autorisés à la culture. L’Allemagne ayant déposé à
Bruxelles une clause de sauvegarde relative à un maïs
génétiquement modifié l’a levée début décembre après avoir
constaté une fois encore l’absence de risques.
Enfin, près de 1.000 scientifiques européens* déclarent qu’une «
décision de suspension de la culture des maïs génétiquement
modifiés n’aurait aucune justification scientifique car elle ne
s’appuierait que sur des incertitudes imaginaires voire
mensongères tant sur le plan environnemental qu’alimentaire. »
Les professionnels des semences et de la protection des plantes
sont consternés de constater que l’avenir et la compétitivité de
la France, tant sur le plan de la recherche que sur celui de
l’économie, ne semblent pas concerner l’agriculture.
* nonaumoratoire@free.fr
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