Paris, France
July 1, 2008
Trois parcelles expérimentales de
maïs ont été détruites dans le Gers en deux communes différentes
dans la nuit du 29 au 30 juin 2008. Ces parcelles faisaient
partie des essais menés par les firmes Pioneer et Syngenta
(commune de Condom) et Monsanto (commune de Mauroux). Elles
concernaient des variétés résistantes aux insectes et/ou
tolérantes à un herbicide.
Michel Barnier,
ministre de l'agriculture et de la pêche, et Valérie
Pécresse, ministre de l’Enseignement supérieur et de la
Recherche condamnent avec la plus grande fermeté ces actes
contraires à l'Etat de droit et au principe du respect de la
propriété privée. Pour les deux ministres, ces destructions
d'essais, qui visaient à tester de nouveaux OGM, affaiblissent
de manière irresponsable notre capacité de recherche..
Les expérimentations d'OGM sont pratiquées dans un cadre
étroitement réglementé, nécessitant une autorisation fondée sur
l’évaluation scientifique des risques sanitaires et
environnementaux. Seule la culture d’essais à des fins de
recherche est actuellement autorisée en France. A la suite du
Grenelle de l'environnement, la loi sur les OGM, publiée au
Journal Officiel du 26 juin 2008, prévoit de nouvelles règles de
sanctions pénales qui sont d'application immédiate et qui
peuvent aller, jusqu'à 3 ans d'emprisonnement et
150 000 euros d'amende dans le cas de destruction de parcelles
expérimentales. |
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