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Catalogue et semences de ferme : le GNIS répond à la Confédération paysanne

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Paris, France
March 13, 2008

La Coordination Nationale de Défense des Semences Fermières (CNDSF) a déclaré ces derniers jours, qu’elle avait été reçue par le directeur général du GNIS après l’invasion de notre stand au sein de l’Odyssée végétale au dernier salon de l’Agriculture à Paris.

Cette information inexacte exige une mise au point :

  • Quelques dizaines de personnes diffusant des tracts de la Confédération paysanne sur « les semences de ferme » ont envahi l’espace du Gnis et empêché nos salariés de travailler. Pendant cette occupation, le directeur général du GNIS leur a fait proposer de les rencontrer si elles quittaient pacifiquement les lieux. Il s’agissait d’éviter tout risque de dérapage qui aurait pu donner au public du Salon une image de l’Agriculture autre que celle souhaitée par les organisations professionnelles agricoles et les pouvoirs publics.
  • Cette entrevue a été accordée à la Confédération paysanne et s’il y avait des représentants de la CNDSF parmi les personnes présentes, aucune ne s’est exprimée en tant que telle.
  • Au cours de cette entrevue, les représentants de la Confédération Paysanne ont essentiellement fait part de leurs revendications concernant les questions de variétés anciennes et de variétés dites paysannes. De façon accessoire, ils ont évoqué la question des semences de ferme.Sur ces différents points, le directeur général du Gnis a rappelé les positions des professionnels des semences :
     
    • ils sont favorables à l’ouverture d’une liste de variétés anciennes dans le catalogue officiel afin qu’elle concerne non seulement comme aujourd’hui les espèces potagères, mais aussi les espèces de grandes cultures. Ils sont également partisans de ce que les coûts d’inscription sur les listes de ces variétés soient pris en charge par l’Etat.
    • En ce qui concerne les variétés utilisant peu d’intrants, notamment celles destinées à l’agriculture biologique, les professionnels des semences sont favorables à ce que, dans le cadre décidé par l’Etat, à savoir le CTPS, des propositions soient faites rapidement pour mettre au point des expérimentations spécifiques, prises en charge conjointement par l’Etat et par les demandeurs. 
    • Il n’y a aucune ambiguïté en ce qui concerne la position des semenciers sur la directive européenne sur les variétés de conservation. Ils n’ont eu de cesse, comme le prouvent de nombreux communiqués et prises de position, de réclamer que ces directives soient adoptées et transcrites en droit français, le plus vite possible.
      Ils l’ont montré dans les premières réunions du groupe de travail mis en place par le CTPS, ce qui est d’ailleurs connu de la Confédération Paysanne qui participe à ce groupe de travail.
    • Enfin, pour la question de la protection des obtentions végétales, le directeur du Gnis a rappelé que le texte adopté par le Sénat, et qui devrait être examiné par l’Assemblée Nationale, vise justement à établir le compromis nécessaire entre la possibilité pour les agriculteurs d’utiliser leurs propres semences de ferme pour des variétés récentes et donc protégées, et le financement de la recherche dont chacun s’accorde à reconnaître qu’il est indispensable.
      C’est l’absence de cette loi qui fait que perdure l’interdiction totale d’utilisation de semences de ferme, à l’exception du blé tendre où un compromis a pu être trouvé entre les représentants des agriculteurs et ceux des obtenteurs.
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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