Paris, France
July 6, 2009
Avis de l’AESA sur le renouvellement de l’autorisation du maïs
MON 810 : « les conclusions du Conseil des ministres
européens de l’Environnement doivent être respectées » précisent
Jean-Louis BORLOO,
ministre
d’Etat, ministre de l’Ecologie, de l’Energie, du Développement
durable et de la Mer, en charge des Technologies vertes et des
Négociations sur le Climat, Bruno LE MAIRE,
ministre de
l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Pêche, et Chantal
JOUANNO, secrétaire d’Etat chargée de l’Ecologie
L’Autorité européenne de sécurité des aliments (l’AESA) vient de
rendre un avis favorable sur la demande de renouvellement de
l’autorisation du MON 810.
Plusieurs états membres (France, Autriche, Hongrie, Luxembourg,
Allemagne et Grèce) ont pris des clauses de sauvegarde
interdisant la culture du MON 810 sur leur territoire en raison
de risques environnementaux. Les ministres de l’Environnement de
l’Union européenne se sont, à une très large majorité, opposés
le 2 mars dernier aux propositions de la Commission obligeant
l’Autriche et la Hongrie à lever ces clauses.
Les ministres de 12 états membres ont écrit à l’AESA, le 6 mai
dernier, afin qu’elle réponde pleinement dans son évaluation aux
questions des Etats membres quant aux impacts de la mise en
culture du MON 810 (développement de résistances, effets sur les
espèces non cibles…), pour que les méthodes d’évaluation soient
renforcées, selon les conclusions du Conseil des ministres
européens de l’Environnement du 4 décembre 2008, adoptées à
l’unanimité. Les méthodologies ainsi demandées étant en cours de
révision pour aboutissement en 2010, l’avis rendu par l’AESA n’a
pas pu encore en tenir compte.
La Commission doit maintenant établir un projet de décision, et
la France précisera sa position après consultation de l’AFSSA et
du Haut Conseil des Biotechnologies.
«Nous demandons que les conclusions du Conseil des ministres
européens de l’Environnement soient respectées» précisent les
ministres. |
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