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La coexistence des cultures OGM et non OGM est possible, et les modalités doivent en être établies au cas par cas

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Paris, France
June 5, 2009

Sources:
GNIS : Groupement national interprofessionel des semences et des plants
OLEOSEM : Association de l'industrie des semences de plantes oléagineuses
SEPROMA : Chambre syndicale des entreprises françaises de semences de maïs
UIPP : Union des industries de la protection des plantes

La conférence internationale relative au programme européen COEXTRA (coexistence et traçabilité) prend fin aujourd’hui à Paris. Elle a donné lieu, le 2 juin, à la présentation d’une synthèse de recherches diverses qui recommande notamment la généralisation de « zones de production dédiées » aux OGM.

Suite à cette préconisation, les professionnels des semences et de la protection des plantes souhaitent rappeler les points suivants :

  • L’article 1 de la loi française relative aux OGM prône « la liberté de produire et de consommer avec ou sans OGM ». Proposer des zones dédiées aux cultures d’OGM s’opposerait donc de fait à l’esprit de la loi et à la liberté de cultiver qui en découle.
  • Chaque culture ayant ses propres particularités biologiques, les mesures relatives aux plantes OGM doivent être prises au cas par cas, et il est parfaitement illusoire de tirer des conclusions très générales dans le domaine de la coexistence. 
  • La loi française rappelle que la coexistence s’organise autour d’un seuil qui s’élève à 0,9% de présence fortuite d’OGM. Ce dernier, fixé au niveau communautaire, entraîne un étiquetage obligatoire. Il n’est en rien un seuil de risque sanitaire.
  • Pour le maïs, le respect des bonnes pratiques* agronomiques (distance d’isolement, barrière anti-dissémination et zones tampon, calendrier de semis décalés ou culture de variétés avec périodes de floraisons décalées), logistiques et de nettoyage du matériel agricole permet de garantir la coexistence entre les filières. 
  • Le programme COEXTRA s’appuie beaucoup sur de la modélisation qui a un réel intérêt. Mais les professionnels des semences et de la protection des plantes y ajoutent l’expérimentation au champ et l’expérience des agriculteurs. 
  • Car la réalité du terrain est riche. Par exemple : 
    • En France, 22.000 hectares de maïs OGM ont été cultivés en 2007 sans qu’aucun contentieux entre agriculteurs lié à une dissémination fortuite d’OGM supérieure au seuil européen de 0,9% n’ait été signalé. 
    • En Espagne où le même constat peut être fait alors que des dizaines de milliers d’hectares de maïs OGM sont cultivés depuis 12 ans. 

* cf : « Précisions sur les conditions techniques assurant la coexistence et la séparation des filières »
 

 
 

 

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