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La semence certifiée, une garantie de satisfaction environnementale


France
April 12, 2013

Le 11 avril 2013, à l’occasion de sa rencontre entre les distributeurs semenciers, le Gnis a organisé une table ronde pour parler des semences certifiées de céréales et de développement durable.Pour que les agriculteurs puissent répondre aux attentes « environnementales », Joël Blot d’Agri Obtentions nous explique qu’ils disposent de nombreux leviers : la rotation des cultures avec un grand nombre d’espèces à cultiver, et surtout une grande diversité de variétés. Le choix de celles-ci s’appuie de façon indéniable sur le progrès génétique, la résistance aux parasites et aux maladies, et également sur l’efficience de l’eau et de l’azote. Encore une fois, Josiane Lorgeou d’Arvalis a pu montrer tout le progrès génétique apporté par la création variétale concernant le rendement mais aussi la qualité technologique et l’état sanitaire des grains. « Tous les ans, les rendements en blé augmentent d’un peu moins d’un quintal par hectare et par an et cette progression dépasse le quintal pour les cultures non traitées. »

Les variétés de demain devront répondre encore plus aux évolutions climatiques, réglementaires, de marché et aux attentes de la société. Depuis peu, l’inscription des variétés prend en compte cette notion. En effet, toute nouvelle variété inscrite doit apporter un plus Agronomique et Technologique mais aussi Environnemental, ce que l’on appelle la VATE. Les quatre axes retenus sont donc : productivité, stress abiotique (aléas climatiques – froid, sécheresse), résistance aux agresseurs, réponse au marché.

Toutefois il est rappelé qu’amélioration de l’efficience de l’azote ne dit pas abandon d’apport d’azote pour avoir un blé riche en protéine pour répondre au marché.

Christiane Lambert, vice-présidente de la FNSEA, insiste beaucoup sur le fait qu’un « grain de blé d’hier ou d’aujourd’hui est toujours un grain de blé, mais que maintenant, celui-ci renferme une technologie de pointe et il faut le faire savoir. » Cette affirmation est renforcée par l’intervention d’Axel Olivier d’InVivo qui a montré que l’impact environnement du progrès génétique en blé tendre est fort ; il y a une baisse d’environ 20% de l’impact environnemental du blé entre les variétés inscrites en 1990 et 2010.

Christophe Brasset de Vivescia considère que « les semences certifiées répondent parfaitement aux notions de développement durable », développement économique, sociétal et environnemental. Elles assurent une activité économique locale et durable génère de l’emploi dans les usines de production de semences. « Elles répondent également aux attentes environnementales et non à une contrainte environnementale. » En effet, en matière de protection phytosanitaire des semences, c’est le bon produit et la bonne dose qui sont utilisés par des professionnels avec des équipements adaptés où les déchets sont également bien gérés.

Laurence Carré d’Agrial confirme que depuis les années 2000, avec une amplification depuis 2009, les stations de semences ont fait beaucoup d’efforts de formation, d’investissements, de contrôles et d’analyses pour maîtriser les émissions de poussières issues de traitements de semences, protégeant ainsi les hommes mais aussi notre environnement.

Jean-Paul Moreau de Soufflet Agriculture rappelle toute l’organisation mise en place par la filière semences certifiées pour récupérer les big bags et sacs de semences usagés. Les distributeurs de semences sont largement impliqués dans ce processus en mettant en place les points de collecte de ces déchets.

Enfin, la société civile a de fortes exigences quant à l’origine des produits alimentaires. Ainsi, pour répondre à cette exigence sociétale, Jean-Guy Lelu d’Agridis-Holdis insiste sur « la traçabilité des produits [qui] commence par les semences certifiées. »

A Christiane Lambert de conclure qu’il « est et il sera important pour les agriculteurs de produire plus mais aussi de produire mieux et avec moins ; l’accessibilité à de nouvelles variétés est une réponse forte à ces attentes. Il faut communiquer de façon offensive et non défensive sur cette thématique. »

Ont participé à la table ronde du 11 avril :

- Christiane Lambert, vice-présidente de la FNSEA
- Joël Blot, directeur commercial d’Agri Obtentions
- Christophe Brasset, directeur général adjoint en charge des métiers de l’agriculture, Vivescia
- Jean-Guy Lelu, directeur général du Groupe Agridis-Holdis
- Josiane Lorgeou, responsable du pôle variétés, génétique et semences, Arvalis
- Jean-Paul Moreau, chef Marché Semences de Soufflet Agriculture
- Laurence Carré, responsable de la station semences de Saint Sylvain, Agrial
- Axel Olivier, responsable agronomique en Santé Végétale et Agronomie Grandes cultures, InVivo AgroSolutions



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Website: http://www.gnis.fr

Published: April 15, 2013



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