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Neue Fäulniserreger bei Kartoffeln identifiziert
Nouveaux agents responsables de la pourriture des pommes de terre identifiés


Bern, Switzerland
September 1, 2014

Sie haben hohe Ernteausfälle und Qualitätsverluste zur Folge: Bakterien, die bei Kartoffeln Fäulnis verursachen. Ein Forschungsteam der Hochschule für Agrar-, Forst- und Lebensmittelwissenschaften HAFL der Berner Fachhochschule hat neue Bakterienarten in der Schweiz nachgewiesen, welche die Krankheiten Schwarzbeinigkeit und Nassfäule hervorrufen.

Fäulnis erzeugende Bakterien gehören zu den bedeutendsten Krankheitserregern im Kartoffelanbau. Die ökonomischen Verluste, die sie verursachen, sind beträchtlich. In den Niederlanden zum Beispiel wird der jährliche Verlust auf rund 30 Mio. Euro beziffert, in der Schweiz sind es rund 2,5 Mio Franken. Kommt hinzu, dass hierzulande die Schwarzbeinigkeit in den letzten fünf Jahren der häufigste Grund dafür war, dass Pflanzgut bei der Zertifizierung zurückgewiesen wurde.

Moderne Analyseverfahren machen Befall erst sichtbar
Bislang waren in Europa drei Bakterienarten, die Schwarzbeinigkeit und Nassfäule hervorrufen, klassifiziert: Dickeya spp., Pectobacterium atrosepticum und Pectobacterium carotovorum subsp. carotovorum. Dank moderner Analyseverfahren konnten Forschende der HAFL jetzt im Rahmen eines Projekts zusammen mit der schweizerischen Kartoffelbranche, der Forschungsanstalt Agroscope Changins-Wädenswil sowie der BIOREBA AG erstmals zwei neue Erreger derselben Krankheiten in der Schweiz isolieren. Dabei handelt es sich um Pectobacterium wasabiae und Pectobacterium carotovorum subsp. brasiliensis. Während ersteres vermutlich seit längerem in der Schweiz vorkommt, aber mit dem genetisch eng verwandten Pectobacterium carotovorum subsp. carotovorum verwechselt wurde, war die Präsenz des zweiten, 2004 in Brasilien entdeckten Bakteriums in Europa bislang offiziell erst in den Niederlanden bestätigt.

Erreger aussortieren, bevor sie aufs Feld gelangen
«Da es noch keine zuverlässigen und wirksamen Bekämpfungsmassnahmen gegen diese Bakterienkrankheiten gibt, sind vorbeugende Massnahmen umso wichtiger», erläutert Andreas Keiser, Projektleiter an der HAFL. Die bedeutendste: befallenes Pflanzgut aussortieren, bevor es überhaupt aufs Feld kommt. Die Identifikation der beiden Erreger auf Schweizer Kartoffelfeldern sollte laut Keiser für die Bauern kaum etwas ändern. Trotzdem sei sie für die Praxis entscheidend: «Bei der Zertifizierung kann das Pflanzgut künftig auch auf diese Erreger hin untersucht und befallenes Pflanzgut von vornherein entfernt werden.»


Nouveaux agents responsables de la pourriture des pommes de terre identifiés

Elles causent de grandes pertes et diminuent la qualité des récoltes de pommes de terre : les bactéries à l’origine de la pourriture. Une équipe de recherche de la Haute école des sciences agronomiques, forestières et alimentaires HAFL, département de la HES bernoise, a révélé la présence en Suisse de deux nouvelles espèces bactériennes qui provoquent les maladies de la jambe noire et de la pourriture molle.

Les bactéries responsables de la pourriture, parmi les principaux agents pathogènes menaçant les cultures de pommes de terre, entraînent des pertes économiques considérables. Aux Pays-Bas, celles-ci se chiffrent à quelque 30 millions d’euros, en Suisse à près de 2,5 millions de francs. Cela sans compter le fait que la jambe noire est, ces cinq dernières années, la raison la plus fréquemment invoquée dans le pays pour refuser la certification à des plants.

Des méthodes d’analyse modernes mettent au jour la contamination
Jusqu’ici, en Europe, on connaissait trois bactéries responsables de la jambe noire et de la pourriture molle : Dickeya spp., Pectobacterium atrosepticum et Pectobacterium carotovorum subsp. carotovorum. Grâce à des techniques d’analyse modernes, des scientifiques de la HAFL ont été les premiers en Suisse à isoler deux nouveaux agents de ces maladies, ceci dans le cadre d’un projet mené conjointement avec l’interprofession suisse de la pomme de terre, la station de recherche Agroscope Changins-Wädenswil et l’entreprise BIOREBA AG. Il s’agit en l’occurrence des bactéries Pectobacterium wasabiae et Pectobacterium carotovorum subsp. brasiliensis. L’une existe probablement depuis longtemps dans le pays, mais elle a été confondue avec Pectobacterium carotovorum subsp. carotovorum, dont elle est proche génétiquement. L’autre a été découverte en 2004 au Brésil ; en Europe, sa présence n’était officiellement attestée qu’aux Pays-Bas.

Eliminer les sources d’infection avant la mise en terre
« Comme il n’existe pour l’heure aucun moyen fiable et efficace de lutter contre ces maladies, il est d’autant plus important d’agir préventivement », explique Andreas Keiser, responsable du projet à la HAFL. La mesure principale : le tri et l’élimination des plants infectés avant leur mise en terre. Selon le chercheur, la découverte de ces nouveaux agents pathogènes changera peu de choses pour les agriculteurs. Elle n’en est pas moins primordiale pour la pratique : « Lors de la certification, il sera désormais possible de tester les plants quant à la présence de ces bactéries et d’éliminer d’emblée ceux infectés. »



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Website: http://www.bfh.ch

Published: September 1, 2014

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