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France - Maladies des céréales à paille - Utiliser un seul SDHI par saison est toujours d’actualité


France
March 19, 2015

Dans la note commune 2015, co-rédigée par l’INRA, l’ANSES et ARVALIS –  Institut du végétal, la recommandation de limiter l'utilisation des SDHI à une seule application par saison est maintenue, sur orge comme sur blé. Retrouvez l’ensemble des recommandations formulées dans cette note ainsi qu’un état des résistances aux fongicides utilisés pour lutter contre les maladies foliaires des céréales à paille.

Si les recommandations formulées dans cette note sont très proches de l’an dernier, la résistance de l’helminthosporiose de l’orge aux SDHI et celle de la septoriose aux triazoles ont progressé de manière significative en 2014.

Helminthosporiose de l’orge : la situation s’aggrave

A l’issue de la campagne 2014, la fréquence des souches d’helminthosporiose de l’orge résistantes aux SDHI a fortement progressé en France : elles représenteraient près de 45 % de la population collectée en 2014 (contre 33 % en 2013). Au champ l’impact de ces souches sur l’efficacité des SDHI est probable et variable selon leur fréquence. Elle est cependant mal appréciée en raison de leur utilisation systématique en mélange.

Sur cette maladie, il est toujours recommandé d’associer les SDHI et les strobilurines avec des fongicides efficaces présentant d’autres modes d’action (en particulier prothioconazole ou cyprodinil). Mais il faut veiller à limiter à une seule application par saison le recours à l’une ou l’autre de ces familles chimiques.

Septoriose : rien d’alarmant

Du côté de la septoriose, la fréquence de souches présentant des niveaux de résistance moyens à forts aux IDM (triazoles) a fortement progressé en 2014. Ces souches représentent désormais 13 % de la population sur l’ensemble des échantillons analysés. Ces phénotypes sont présents dans 45 % des populations, contre 37 % en 2013).

Malgré cette érosion de plus en plus prononcée, l’époxiconazole, le prothioconazole et le metconazole demeurent les plus efficaces. Leur activité sur septoriose doit être renforcée en ayant recours à une spécialité associant de préférence un fongicide multisite (chlorothalonil, mancozèbe) ou un SDHI, voire du prochloraze dans les régions où celui-ci est encore valorisé.

Par ailleurs, aucune souche de septoriose résistante aux SDHI n’a été détectée en 2014 en France. Il n'y a donc pas lieu de craindre pour l’efficacité de cette famille chimique en 2015.

Les recommandations générales pour 2015

• Préférer des variétés peu sensibles aux maladies et éviter d’utiliser des variétés de blé, d’orge sensibles sur toute l’exploitation.

• Diversifier les variétés à l’échelle de l’exploitation, de la micro-région et d’une année sur l’autre pour favoriser la durabilité des résistances génétiques.

• Privilégier les pratiques culturales permettant de réduire le risque parasitaire, notamment en limitant l’inoculum primaire (ex. rotation, labour, date de semis, gestion des repousses de céréales notamment dans l’interculture…) ou la progression de la maladie (densité, azote).

• Ne traiter que si nécessaire, en fonction du climat, des conditions de culture, des modèles et des observations.

• Raisonner le positionnement des interventions en fonction du développement des maladies grâce à des méthodes fiables d’observation et/ou de prévision du développement de l’épidémie.

• Limiter le nombre d’applications chaque campagne avec des matières actives de la même famille. Et dans le cas où une même matière active peut être utilisée en traitement de l’épi et en traitement des semences, éviter si possible de cumuler 2 traitements avec la même molécule.

• Diversifier les modes d’action en alternant ou en associant les molécules dans les programmes de traitements, pour minimiser le risque de développement de résistance.

• Recourir lorsque cela est possible et utile aux fongicides multisites, moins susceptibles de sélectionner des populations résistantes, en particulier sur septoriose.

• Il est préférable de limiter l’utilisation des SDHI et des QoI, à une seule application par campagne.

• Pour les IDM, vis-à-vis des maladies des céréales, les substances actives les plus efficaces peuvent être utilisées même en situation de résistance. Eviter de recourir à la même molécule, plus d’une fois par campagne. Par ailleurs, leurs performances seront améliorées en association avec des molécules ayant d’autres modes d’action, voire, dans le cas de mélanges, entre certains IDM complémentaires. Dans le cas d’association de plusieurs triazoles, il faut tenir compte des molécules qui composent le mélange et éviter de les réutiliser pour une autre application.

Téléchargez la note commune INRA / ANSES / ARVALIS – Institut du végétal 2015 pour connaître l’état des résistances et les recommandations associées, maladie par maladie.

Gilles COULEAUD, Jean Yves MAUFRAS, Claude MAUMENE (ARVALIS - Institut du végétal)



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Website: http://www.arvalisinstitutduvegetal.fr

Published: March 19, 2015

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


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