News section
home news forum careers events suppliers solutions markets resources directories advertise contacts search site plan
 
.
Plants display 'molecular amnesia' - Discovery an important step in genomics research and quest for better crops
Les plantes présentent une forme d' «amnésie moléculaire» - Decouverte d'une etape importante dans la recherche genomique et l'amelioration des cultures

.

Montréal Québec
December 2, 2008

Plant researchers from McGill University and the University of California, Berkeley have announced a major breakthrough in a developmental process called epigenetics. They have demonstrated for the first time the reversal of what is called epigenetic silencing in plants.

The findings are important to develop a better understanding of gene regulation in the continuing quest to breed enhanced crops that produce higher yields, are more resistant to disease and can better tolerate environmental stress – all keys to helping improve the world's food supply. But perhaps even more important, the discovery may lead to new insights into how epigenetic processes work in the human body, which could assist in developing new ways of modifying our genetic makeup to help us avoid such diseases as cancer.

Although nearly every cell in our body is genetically identical, the researchers explained, each cell type expresses a distinct set of genes. Changes to the proteins around which DNA is wound are called "epigenetic" modifications, because they alter patterns of this gene expression without changing the actual DNA sequence. However, like changes in DNA sequence, epigenetic modifications can be passed on from parent cell to daughter cell, ensuring each cell line has the proper characteristics consistently over many generations.

This process must be repeated each generation, and there is good evidence in animals that, during early development, there is a wave of epigenetic reprogramming that effectively "resets" this system. Some genes, it seems, must be more actively reset than others. And genes that do the same thing in every cell, regardless of tissue type, may not have to be reset at all.

One kind of gene is quite distinct from all of the others, because it is nearly always epigenetically inactivated. These are the genes carried by transposons, or "jumping genes." Transposons are mutagens, genes that can modify their host cell in different ways, and lead to a predisposition to cancer, for example.

The researchers' experiments with corn – technically known as "maize" – suggest the propensity to maintain epigenetic states can vary depending on the position of the transposons within the genome.

Many organisms, from worms to humans to plants, have learned to tame transposons by epigentically "silencing" them: if they can't express their genes they can't jump. If they can't jump for long enough, their DNA sequence slowly accumulates errors, and they become molecular fossils. Most transposons in most organisms are silenced in this way, but some remain quite active.

In previous studies from the laboratory of two of the article's authors, UC Berkeley professors Damon Lisch and Michael Freeling, with the support of the National Science Foundation at UC Berkeley, epigenetic silencing was triggered in maize. Once triggered, the maize plant "remembers," and keeps the transposon "silenced" generation after generation, even after the trigger is lost.

"However, we have found that at some positions in the genome, this is not the case. At these positions, although the trigger works fine, and the transposon is silenced, once the trigger is lost, the transposon reawakens," said Jaswinder Singh, a professor in the Plant Sciences Department at McGill University, and lead author of the new article. The study, "A Position Effect on the Heritability of Epigenetic Silencing," was published in October in the journal PLoS Genetics.

This "molecular amnesia" has never before been documented in plants and no one has seen it associated with a particular position in the genome of any species before. These data suggest the epigenetic landscape of plant genomes may be more subtle and interesting than previously thought, with the ability to remember epigenetic silencing varying depending on position.

"This may relate to the degree to which a given gene or group of genes must be reprogrammed each generation," Singh said. "We can now use transposons to probe for variations in the epigenetic landscape of the maize genome. It may turn out that forgetting can be as important as remembering. Our findings suggest that erasure of heritable information may be an important component of epigenetic machinery."

Other news from the University of California, Berkeley


Les plantes présentent une forme d' «amnésie moléculaire» - Decouverte d'une etape importante dans la recherche genomique et l'amelioration des cultures


Des chercheurs en phytologie de l'Université McGill et de l'Université de Californie à Berkeley, ont annoncé une découverte importante dans un processus de développement connu sous le nom d'épigénétique. Ils sont en effet les premiers à démontrer l'inversion du processus de mise sous silence épigénétique chez les végétaux.

Ces résultats sont importants car ils permettront éventuellement de mieux comprendre les processus de régulation génétique dans la recherche de meilleures espèces végétales, afin d'améliorer le rendement des récoltes et cultiver des espèces plus résistantes aux maladies et capables de mieux tolérer les stress environnementaux, autant de qualités essentielles pour améliorer l'approvisionnement en denrées alimentaires de la planète. Mais cette découverte a surtout le mérite de lever le voile sur les processus épigénétiques qui se jouent dans le corps humain et pourrait, à terme, permettre de trouver les moyens de modifier notre patrimoine génétique afin de nous éviter certaines maladies, comme le cancer.

Même si presque toutes les cellules de notre corps ont le même point de départ et sont génétiquement identiques, chacune d'entre elles expriment un ensemble distinct de gènes, expliquent les chercheurs. Les changements que subissent les protéines autour desquelles s'enroule l'ADN portent le nom de modifications « épigénétiques », car elles modifient l'expression des gènes, sans pour autant altérer la séquence d'ADN. Toutefois, à l'instar des changements dans la séquence d'ADN, les modifications épigénétiques peuvent se transmettre de la cellule mère à la cellule fille, de sorte que chaque lignée cellulaire possède les mêmes caractéristiques d'une génération à l'autre.

Ce processus doit se répéter à chaque génération et on sait que chez l'animal, il se produit au cours du développement précoce, une vague de reprogrammation épigénétique qui « reprogramme » effectivement ce système. Il semble que certains gènes soient davantage reprogrammés que d'autres et que des gènes qui ont la même fonction dans chaque cellule, quel que soit le type de tissu, n'aient pas besoin d'être reprogrammés du tout.

Une catégorie de gène se distingue de toutes les autres, car ils sont pratiquement toujours épigénétiquement désactivés. Il s'agit des gènes mobiles ou transposons ou encore « gènes sauteurs ». Les transposons sont des mutagènes, c'est-à-dire des gènes qui peuvent modifier leur cellule hôte de différentes manière et prédisposer par exemple au cancer.

Les expériences que les chercheurs ont menées sur le maïs donnent à penser que la faculté de maintenir les états épigénétiques varie selon la position des transposons dans le génome.

Plusieurs organismes, des vers aux êtres humains en passant par les végétaux, ont appris à dompter les transposons par un processus de « mise sous silence » épigénétique : s'ils ne peuvent pas exprimer leurs gènes, ils ne peuvent pas « sauter ». S'ils ne peuvent pas sauter pendant un laps de temps assez long, leur séquence ADN accumule lentement des erreurs et ils se transforment en fossiles moléculaires. La plupart des transposons de la grande majorité des organismes sont mis sous silence de cette manière, mais certains restent relativement actifs.

Les études antérieures conduites dans le laboratoire de deux des auteurs de l'article, les professeurs Damon Lisch et Michael Freeling de l'Université de Californie à Berkeley, et financées par la National Science Foundation, ont permis de déclencher la mise sous silence épigénétique dans le maïs. Une fois le processus déclenché, le maïs en garde la mémoire et maintient le transposon sous silence d'une génération à l'autre, même si l'élément déclencheur a disparu.

« Cependant, nous avons découvert qu'il en allait différemment selon l'endroit où le transposon se trouve dans le génome. En effet, selon la position d'un transposon donné dans le génome, dès que l'élément qui permet de le mettre sous silence disparait, le transposon se réveille », indique Jaswinder Singh, professeur au département de phytologie de l'Université McGill et auteur principal de l'article. L'étude intitulée « A Position Effect on the Heritability of Epigenetic Silencing « (Effet de la position dans le génome sur l'héritabilité de la mise sous silence épigénétique » a été publié en octobre dans la revue PLoS Genetics.

Cette « amnésie moléculaire » n'avait encore jamais été documentée chez les végétaux et personne jusqu'à présent n'avait fait le lien entre ce phénomène et la position occupée dans le génome, quelle que soit l'espèce considérée. Ces données laissent penser que le paysage épigénétique du génome des végétaux est peut-être plus subtil et intéressant qu'on ne le pensait et que la faculté de se souvenir de la mise sous silence épigénétique varie selon la position dans le génome.

« Il est possible que cela tienne au degré de reprogrammation qu'un gène donné ou un groupe de gènes doit subir à chaque génération », indique le professeur Singh. « Nous pouvons désormais utiliser les transposons pour étudier en profondeur les variations du paysage épigénétique du génome du maïs. Il se pourrait donc fort bien que l'oubli soit aussi important que la mémoire. Nos constatations donnent à penser que le fait d'effacer les informations héritables est peut-être un élément important de la machinerie épigénétique ».

 

 

 

 

The news item on this page is copyright by the organization where it originated - Fair use notice

Other news from this source


Copyright © SeedQuest - All rights reserved