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AKER poursuit le phénotypage des génotypes issus du programme de sélection


France
September 19, 2019

Le phénotypage réalisé en 2018 dans le cadre du programme AKER a donné des résultats intéressants et met en évidence pour le moins 4 populations de référence prometteuses. Les essais renouvelés en 2019 viendront éclairer le choix final des sélectionneurs.
 

IMG 1584Nicolas Henry, directeur du Laboratoire Betteraves et Chicorée de Florimond Desprez
 

Rappel : le phénotypage des 3 000 génotypes issus du programme de sélection - croisements des plantes de référence avec du matériel élite, rétrocroisements en deux générations avec le matériel élite, autofécondations puis hybridations - a démarré au printemps 2018. Les résultats ont été dépouillés au cours de l’hiver de cette même année. « Une analyse statistique classique a été réalisée sur 13 populations de référence, constituées chacune de 200 génotypes, avec l’aide de différents logiciels », explique Karine Henry, sélectionneur chez Florimond Desprez et directrice scientifique du programme AKER. Il s’agit d’une analyse spatialisée de la valeur moyenne du rendement en sucre/hectare (poids racine, richesse, impuretés) par rapport aux témoins commerciaux. « Le critère richesse est peu discriminant ; en revanche, le critère rendement est intéressant », poursuit Karine. En parallèle, a été observée la sensibilité de ces populations à la cercosporiose, à l’oïdium, à la Forte Pression Rhizomanie, à la montée à graine. « Globalement, les résultats obtenus sont très intéressants, mais variables selon les critères », indique Bruno Desprez, président du Comité de coordination du programme AKER. « De vrais progrès sont attendus dans des proportions sympathiques », poursuit-il.
 

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Quatre populations prometteuses

En conséquence, les 4 populations les plus prometteuses parmi les 13 sont intégralement phénotypées à nouveau en 2019, soit 800 génotypes. Parmi les 9 populations restantes, seront testés les meilleurs génotypes par rapport à un seuil de rendement supérieur à 100 % des témoins commerciaux, soit environ 300 génotypes. De plus, 3 populations nouvelles, non disponibles en 2018, seront également intégralement testées en 2019, ainsi que des « fragments manquants » de génotypes pour lesquels on a produit à nouveau des semences en 2018. « Au total, nous allons phénotyper 2 000 génotypes en 2019 », résume Karine.

Nicolas Henry, directeur du Laboratoire Betteraves et Chicorée chez Florimond Desprez, précise : « Nous voulons confirmer les comportements d’intérêt de ces différentes populations. Pour les 4 meilleures, il s’agit de comparer les résultats de 2018 et 2019 pour mesurer un effet année ; pour les autres, il s’agit de « repêcher » les meilleurs individus parmi les moins bonnes populations». Il a donc mis en place le protocole expérimental nécessaire sur les mêmes lieux que l’an dernier : 6 plateformes d’essais rendement (Avelin, Belaise, Berny-en-Santerre, Curchy, Courtisols et Hacqueville) avec 2 répétitions ; 2 plateformes d’essais montée à graine (Sangatte et Escalles) ; 1 observatoire cercosporiose avec inoculation artificielle à Lectoure ; 1 observatoire oïdium en conditions naturelles à Montivilliers ; 1 observatoire Forte Pression Rhizomanie à Bondaroy ; 1 essai conservation à Cappelle. « Au total, nous aurons mis en place 32 000 équivalents parcelles et nous devrons récolter cette année 23 000 parcelles d’essais rendement pour le programme AKER par rapport à 34 000 en 2018, ce qui représente tout de même plus des deux tiers de l’an dernier », résume Nicolas. En parallèle du phénotypage au champ, le phénotypage des semences se poursuit à Angers avec l’Inra, le GEVES et l’Université d’Angers pour tester la germination et la vitesse de levée des génotypes issus du programme de sélection. Il concerne les 13 populations de 2018 et les fragments manquants.

Effet année

Nicolas Henry revient sur le fait de mesurer l’effet année pour les 4 meilleures populations. « Le rendement est très peu héritable, donc sensible à l’effet année. Si 2019 confirme 2018, c’est parfait ; si l’un et l’autre se contredisent, il faudra faire appel au « flair » du sélectionneur ! ». Il rappelle que le résultat du programme AKER se mesurera en termes de nouvelles variétés, en introduisant des fragments intéressants du génome des plantes de référence dans le matériel existant. Il anticipe la suite du programme : « En 2020, nous allons multiplier les 3 000 pollinisateurs pour les évaluer en bio-tests afin de détecter de nouvelles sources de résistance aux maladies, notamment la jaunisse, enjeu majeur suite à la suppression des néonicotinoïdes. Nous utiliserons le matériel AKER pour trouver de nouveaux gènes d’intérêt », conclut Nicolas.



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Website: http://www.aker-betterave.fr

Published: September 19, 2019

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