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Une originalité française : quand les fonds privés financent des programmes mutualisés de recherche 



France
January 9, 2015

Ce jeudi 8 janvier a eu lieu la quatrième Rencontre Scientifique du Fonds de soutien à l'obtention végétale (FSOV). Plus de 180 participants ont ainsi assisté à la présentation des programmes de recherche de l’appel à projets 2010.


Colloque FSOV du 08.01.15 Jean-Paul HEBRARD - Animateur, Christian HUYGHE - Directeur Scientifique Adjoint « agriculture » à l’INRA, Anne-Yvonne LE DAIN - Députée de l’Hérault, Christiane LAMBERT - 1ère vice-présidente de la FNSEA, Jean DONNENWIRTH - Directeur juridique et propriété intellectuelle chez Pioneer (©: M.Adelo)

Un système unique et performant de mutualisation de la recherche.

Depuis 2001, le FSOV soutient des projets innovants et associant obligatoirement des partenaires privés et publics en apportant une aide financière de plus de 14 millions d’euros. Ce ne sont pas moins de 61 programmes de recherche qui ont mobilisés aussi bien les organismes de recherche nationaux qu’internationaux, privés et publics. Ces appels à projets bisannuels sont dirigés par un comité scientifique d’experts et permettent de financer sur trois ans des programmes de recherche sur le blé tendre visant à l’amélioration des variétés en faveur d’une agriculture durable et productive encore plus respectueuse de l’environnement.

Rappelons que le FSOV est financé par les obtenteurs à partir de la rémunération qu’ils perçoivent sur la collecte des agriculteurs utilisateurs de semences de ferme de nouvelles variétés protégées par un certificat d'obtention végétale (COV). C’est ainsi que les obtenteurs ont accepté de donner 15% pour alimenter ce Fonds.


Hélène LUCAS - Coordinatrice scientifique internationale de la Wheat Initiative (©: M.Adelo)

Des programmes performants pour répondre aux enjeux de nos agricultures.

Un focus particulier sur le projet BreedWheat, trois ans après son lancement, a par ailleurs été réalisé par Hélène LUCAS, Coordinatrice scientifique internationale de la Wheat Initiative. Ce projet, regroupant 27 partenaires publics et privés, répond à un défi majeur : mettre fin à l’inadéquation des investissements internationaux en recherche sur la première espèce alimentaire mondiale. Concrètement, le blé bénéficie ainsi de 4 fois moins d’investissements que le maïs pour une surface cultivée 40 % plus importante.

Les avancées majeures du projet concernent, par ailleurs, le développement d'une puce de génotypage de haute densité permettant de caractériser près de 7 000 variétés et lignées de blé de la collection INRA ainsi que la réalisation de 25 expérimentations pour caractériser la tolérance d'un panel de lignées à la réduction d’apports azotés, aux stress hydriques et thermiques, la résistance à la septoriose et à la fusariose. Enfin, ont été également présentés le développement de modèles écophysiologiques, de base de données et d'outils bio-informatiques qui intégreront les futurs programmes de création variétal sur le blé tendre.

Quand réglementation et innovation ne font qu’un !

Cette journée a également été l’occasion de démontrer tout l’intérêt pour la réglementation d’accompagner l’innovation et non pas de la freiner. Anne-Yvonne LE DAIN - Députée de l’Hérault - a ainsi rappelé que : « les semences, matière première essentielle, alimentent le monde ; on est sur des enjeux planétaires, économiques et humanistes, qui nous obligent à imaginer toutes les innovations possibles ». Concernant la capacité des agriculteurs à adopter l’innovation, Christiane LAMBERT - 1ère Vice-présidente de la FNSEA - mentionne : « qu’en France, les agriculteurs ont la capacité et la volonté d’intégrer rapidement toutes les innovations apportées par les semences, et ce grâce, à l’organisation mutualisée de notre filière semencière ! ». Ces débats ont également permis de mettre en lumière la mauvaise compréhension du principe de précaution qui tend à freiner l’innovation, Jean DONNENWIRTH - Représentant de l’Union Française des Semenciers (UFS) et Directeur juridique et Propriété Intellectuelle chez Pioneer – déplore ainsi : « que le principe de précaution ne sert plus qu’à interdire alors que celui-ci devrait permettre de lever des doutes grâce à la recherche. Ainsi, concernant les OGM, on aura jamais assez de recul sur quelque chose qu’on ne s’autorisera pas à expérimenter ». Enfin, sur l’utilité d’un fonds unique dans son fonctionnement, comme peut l’être le FSOV, Christian HUYGHE - Directeur Scientifique Adjoint « agriculture » à l’INRA - a également rappelé que « ce fonds est un lieu permettant de construire et de travailler ensemble sur un objectif commun. Ce cadre de partenariat public-privé permet d’aborder des sujets complexes et de maximiser la construction de la connaissance indispensable au processus d’innovation ». L’ensemble de ces débats a ainsi mis en valeur la nécessité de faire prendre conscience que la recherche est la clé pour réponde aux nombreux défis posés à l’agriculture. En France, la création variétale reste ainsi la possibilité la plus fiable, pour les agriculteurs, d’adopter rapidement ces innovations !

Retrouvez l’ensemble des programmes de recherche financés par le FSOV sur : http://www.fsov.org/

Retrouvez les avancées du projet BreedWheat sur : www.breedwheat.fr

DP_Gnis_colloque_FSOV_du_08.01.15.pdf (pdf 754.7 KB)



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Website: http://www.gnis.fr

Published: January 9, 2015

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